L’histoire du Collectif Pancake commence il y a un peu plus d’une dizaine d’années à Lausanne. A l’époque les réseaux sociaux battaient leurs pleins. Dans cette foultitude de nouveautés internet, il y avait un site pour photographes nommé Flickr. D’une bande de passionnés un peu allumés est né le groupe Flickr@Lausanne.
La beauté de la chose, c’est que ce groupe regroupait des personnes de tous horizons et de tous métiers, amateurs, aspirants professionnels et pros, reliés tous par une seule et même passion, la photographie. Ce groupe avait pour habitude de réaliser des mensuelles et de se retrouver à Lausanne avec parfois un but, comme imiter Soul Leiter, ou de suivre une formation sur l’éclairage ou la photo de studio, ou plus simplement de se geler les miches dans les ruelles sombres de Lausanne en plein hiver.
Avec le temps, les occupations de la vie de chacun ont pris le dessus sur la possibilité de se voir dans la cadre de ces mensuelles. Mais, un peu comme le petit village gaulois cher à René Goscinny, un noyau dur d’irréductibles a subsisté. Uni comme les six doigts de la main, Sam, les deux Didier, Juan, Dom et Dragan ont créé le Collectif Pancake.
Notre but n’était pas de nous lancer dans les performances culinaires, mais simplement de nous voir et d’organiser notre amitié autour de ce symbol du petit objectif plat, le pancake. L’idée du collectif est de partager nos expériences, d’organiser des expositions, de faire des sorties et surtout le plus important … d’aller manger des sushis ensemble…
Par la suite, assez rapidement, le cercle s’est ouvert à quelques autres membres de la communauté des photographes de la région lausannoise. Les deux Juliens, Patrick ont eux aussi rejoint le collectif, amenant avec eux leur regard sur la photographie.
Les influences et les intérêts du Collectif Pancake sont multiples, certains sont reporters sportifs, suivant les équipes de basket ou de hockey locales dans leur saison. D’autres aiment la montagne et la photographie lors de randonnées mémorables, enchaînant les sommets et les pentes vertigineuses. Pour d’autres la photographie urbaine ou de voyage sont plus leur crédo. Mais en véritables touche à tout, nous sommes autant à l’aise lors d’un mariage ou d’un reportage. De même qu’avec des appareils argentiques, allant du moyen format à la chambre. Toute occasion est bonne pour assouvir notre passion pour la capture d’image.
Le Collectif Pancake est composé de :
Samuel Gachet, Didier Zmilacher, Dominique Annicette, Juan Perez Sorrosal, Julien Gubian, Julien Stalder, Didier Charles, Patrick Tai et de Dragan Dragoz
Samuel Gachet
Oulens sous Echallens
Passionné de montagne et de photographies, je ne sors jamais sans mon matériel, c’est une occasion de vivre l’instant présent, de se couper du rythme effréné de la vie, de prendre le temps de s’assoir pour contempler le paysage, de le scruter et de s’en imprégner. La photo me pousse également à sortir de ma zone de confort, notamment en reportage que ce soit d’entreprise ou de mariage. Mes travaux ont étés appréciés et publiés sur le blog Leica Suisse.
Dragan Dragoz
Forel Lavaux
De la lumière et un peu de temps, c’est tout ce qu’il fallait avec quelques grains d’argent pour figer le moment. En tout cas il y a 38 ans, lorsque j’ai commencé la photographie avec mon père. Rapidement, son appareil est devenu le mien et la pellicule noir blanc mon support principal. Avec un peu plus de cinquante ans au compteur, la photographie a toujours fait partie de mon quotidien.
Didier Zmilacher
St-Sulpice
Arrêtez le temps … juste un instant.
La photographie a été souvent perçue comme un outil qui permet de transmettre la réalité. Pourtant elle amène à un questionnement des apparences de par sa nature polysémique. Une photographie ne raconte jamais la totalité d’une histoire, elle cape et fige un moment, le moment présent. Cette rupture dans le temps permet au spectateur de créer sa propre interprétation du moment. Le pouvoir des images est celui de faire appel à l’imaginaire, de créer un dialogue un échange, appelant le spectateur à compléter l’histoire en s’y projetant avec ses souvenirs et sa façon de percevoir le monde, son monde.
Didier Charles
Vevey
Pas très sportif mais passionné par certains sports, j’aime vivre les ambiances des stades, surtout de l’intérieur. Rester neutre entre 2 équipes et saisir les actions.
Depuis plus de 10 ans, je fais parti des meubles du LHC et ceux du Vevey Riviera Basket depuis 9 ans. En dehors de ces 2 sports qui me prennent pas mal de temps, je suis aussi l’équipe de foot américain de la Riviera. Mais, j’aime aussi tous les beaux paysages du monde, la faune, la flore, les portraits.
Dominique Annicette
Crissier
Conserver et transmettre : ce sont les deux mots qui me sont venus en tête lorsque j’ai commencé la photo. J’ai 41 ans, deux enfants et c’est par elles et pour elles que cette passion m’est venue. Aujourd’hui je tente de documenter notre quotidien, nos moments spéciaux et de les partager avec nos proches. J’aime à partager cette passion avec mes amis qui me permettent également de documenter leur vie de famille.
D’un autre côté je suis très attiré par la photo de portrait que je pratique quand j’en ai l’occasion.
Julien Stalder
Renens
J’aime photographier notamment la beauté du lac et de la montagne, en couleur ou en noir et blanc, de jour comme de nuit. À la recherche de nouveaux paysages, de nouveaux points de vue mais également de nouveaux défis: la montagne, c’est une passion que je vis à travers la photographie mais également le sport.
Patrick Tai
Vevey
Refaire le monde ou le reproduire avec de cette petite boite noire, je l’ai vraiment découvert il y a plus d’une dizaine d’années, à l’un des moments clef ma vie.
La photographie m’a permis de (re)découvrir ce monde sous son meilleur angle et donné un nouvel exutoire en plus de la musique. C’est aussi une forme de méditation : visualiser mentalement ce monde au travers de lentilles magiques.
Juan Perez-Sorrosal
Lausanne
Bio à venir
Pancake Collective 
Hello,
Pas d’adresse pour la galerie?
Salutations,
Glenn
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